• Le politologue allemand Joachim Krause revient sur les impressions et les conséquences de la série des actes de violences de la semaine dernière outre-Rhin.

    Jusque-là plutôt épargnée par le terrorisme, l'Allemagne a été secouée par quatre actes de violence en une semaine, dont deux en lien avec l’Etat islamique (EI). Le soir du 18 juillet, un demandeur d’asile mineur a attaqué à la hache des passagers d’un train régional près de Wurtzbourg, un attentat revendiqué par l’EI. Le 22 juillet, un jeune Germano-Iranien a tué 9 personnes et blessé une trentaine d'autres dans une crise de folie meurtrière à Munich. L’après-midi du 24 juillet, un jeune demandeur d’asile syrien a tué une femme avec un couteau à Reutlingen, mais il ne s’agissait pas d’un acte terroriste. Le soir du 24 juillet, le premier attentat suicide islamiste a eu lieu en Allemagne. A Ansbach, un jeune réfugié syrien s’est fait exploser près d’un festival de musique. Il a blessé 15 personnes et s’est tué lui-même. Le politologue allemand Joachim Krause, professeur de politique internationale à la Christian Albrechts Universität de Kiel, et directeur de l’Institut politique de la sécurité, analyse les conséquences de cette série d'actes violents.

    Les incidents de la semaine dernière en Allemagne créent-ils un climat de peur?

    Oui, tout à fait. On a pu observer vendredi [lors de la tuerie de Munich, ndlr] à quel point règne une ambiance de peur. Quand la population a appris qu’un attentat avait eu lieu dans un centre commercial dans le nord-ouest de Munich, des scènes de panique se sont produites sur des places du centre-ville, c’est-à-dire à plusieurs kilomètres du lieu du crime. A Karlsplatz, des gens se sont enfuis en masse à cause d’une prétendue fusillade. Dans la grande brasserie Hofbräuhaus, des gens ont fui par les fenêtres, car la rumeur courait qu’un terroriste islamiste était entré dans l’établissement.

    Est-ce qu’on observe un amalgame de ces quatre actes de violence, pourtant de natures différentes, dans la perception publique?

    En partie, oui. Mais, en général, on distingue quand même clairement les actes islamistes et des autres qui n’ont aucun lien avec l’EI.

    Comment jugez-vous la situation sécuritaire en Allemagne en comparaison avec la France?

    La situation sécuritaire de deux pays est définie par la taille et la radicalité des réseaux islamistes. Il y a aussi des radicaux d’extrême droite et d'extrême gauche dans les deux pays. Mais parmi eux, très peu sont prêts à faire des attentats terroristes. Contrairement aux jihadistes, dont le nombre ne cesse de croître. En Allemagne, les administrations estiment qu’il y a environ 500 personnes dangereuses. En France, selon ce que je vois dans la presse, il y a 8 250 personnes radicalisées, donc beaucoup plus. En conséquence, le risque d’attentat serait beaucoup plus élevé en France qu’en Allemagne.

    à lire aussi:Après la tuerie de Munich, l’Allemagne en plein débat sécuritaire

    Est-ce que ça va pousser les autorités allemandes à prendre de nouvelles mesures de sécurité?

    En ce moment, on se demande comment on pourrait mieux contrôler l’acquisition illégale des armes. En plus, on réfléchit à créer une sorte d’armée de réserve nationale qui pourrait intervenir auprès de l’armée fédérale mais aussi en cas d’urgence intérieure. Ce débat est lancé car la constitution allemande n’autorise pas l’intervention de l’armée fédérale en cas d'attentats terroristes, même si ceux-ci dépassent les moyens mis à disposition des unités de police des Länder et du Bund. L’armée fédérale n’a que le droit d’intervenir en cas de catastrophe naturelle ou pour soutenir les autorités des Länder dans des accidents. Ce règlement étrange et absurde ne peut pas être changé car le Parti socialiste et les Verts s’opposent à une révision constitutionnelle.

    Les incidents récents influenceront-ils la politique de l’immigration d’un côté et l’avis de la population envers les réfugiés de l’autre côté?

    Ils contribuent certainement au scepticisme envers les réfugiés et les demandeurs d’asile, d’autant plus s’ils sont musulmans. Les deux dernières années, 1,5 million de réfugiés sont arrivés en Allemagne, dont seulement quelques-uns ont décidé de commettre des actes terroristes. Rappelons donc que la très grande majorité de réfugiés n’éprouve aucune sympathie envers le terrorisme. Les gens qui ont affaire aux réfugiés le savent. Il n’y aura donc pas de grand changement. Par contre, la volonté de laisser entrer encore un million de personnes sans contrôle d’identité n’existe plus aujourd’hui, y compris chez la chancelière allemande, d’ailleurs.

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  • ♀Un Saint Prêtre♀

    Jacques Hamel, né le 30 novembre 1930 à Darnétal et mort le 26 juillet 2016 dans sa 86e année, à Saint-Étienne-du-Rouvray, est un prêtre catholique français de l'archidiocèse de Rouen.

     

    Il est mort égorgé par deux terroristes, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, se réclamant de l'organisation État islamique, lors de l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, où cinq personnes ont été prises en otage. C'est la première fois qu'un prêtre est tué en France dans l’exercice de son sacerdoce depuis la guerre de Vendée1. Le Monde souligne qu'il s'agit du « premier meurtre perpétré par l'État islamique dans une église européenne.

    Qualifié de martyr par de nombreux religieux, politiques et journalistes français et étrangers3,4,5,6,7, il est informellement qualifié de « saint prêtre » par le pape François, s'exprimant dans l'avion le menant à Cracovie pour les Journées mondiales de la jeunesse

     

    Vers h 30, pendant la célébration eucharistique du matin, deux individus munis d'armes blanches font irruption dans l'église Saint-Étienne par une porte située à l’arrière. Ils s'en prennent au prêtre officiant devant cinq fidèles, un couple de paroissiens et trois religieuses. L’une d'elles, sœur Danielle, a raconté : « ils ont crié "Vous les chrétiens vous nous supprimez". Le prêtre était encore en aube lorsque les deux assaillants l'ont obligé à se mettre à genoux. Je suis partie au moment où ils commençaient à agresser le père Jacques. Je ne sais même pas s'ils ont réalisé que je partais… Ils sont entrés brusquement, ils ont pris l'espace. Ils parlaient en arabe… Je suis partie en courant, j'ai arrêté la première voiture. Le conducteur a appelé la police et ça a été très vite. »3.

    La brigade de recherche et d'intervention de Rouen arrive sur place et cerne l'église. Toutefois, elle n'est pas en mesure d'intervenir car les otages sont « mis en rideau[précision nécessaire] ». Ces derniers finissent par sortir, immédiatement suivis par les terroristes qui leur pointent une arme de poing dans le cou. Les terroristes se précipitent alors sur les policiers avec leurs armes en criant Allahu akbar. La police les abat 4,5,6,7. La victime, le père Jacques Hamel8, âgé de 85 ans, prêtre auxiliaire de la paroisse depuis une vingtaine d'années, et qui assurait les permanences durant le mois de juillet9, est mort égorgé10. Il y a quatre autres blessés, dont un, grièvement5.

     

    DES GRANDS LÂCHES

    QUI S'ATTAQUENT A DES VIEILLARDS

    ET TU DES ENFANTS 

    ....C'EST CA LES SOLDATS DE DIEU...

     

     

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  • France à Berlin, le 15 juillet.

    © JOHN MACDOUGALL /

    AFP Hommage aux victimes de l’attentat de Nice, à l’ambassade de France à Berlin, le 15 juillet.

    Un homme au volant d’un camion a fauché plus de 84 personnes, dont plusieurs enfants, jeudi 14juillet à Nice dans la foule massée sur la promenade des Anglais pour le feu d’artifice. Depuis 2012, la France a été lourdement frappée par les attentats. Chronologie.

    Mars 2012: Mohamed Merah tue 7 personnes à Montauban et Toulouse

    Le 11 mars, Mohamed Merah abat le militaire Imad Ibn Ziaten sur un parking à Toulouse, puis s’attaque, le 15, à trois autres soldats de Montauban, sortis de leur caserne pour retirer de l’argent. Abel Chennouf et Mohamed Legouad sont tués sur le coup. Loïc Liber est grièvement blessé. Le «tueur au scooter» est en fuite. Il frappe à nouveau le 19 à l’école juive de Toulouse Ozar Hatorah et tue un professeur, ses deux fils, ainsi qu’une petite fille de 7 ans. Mohamed Merah meurt le 22 mars dans l’assaut que donne le RAID à son appartement.

    7-9 janvier 2015: assaut de «Charlie Hebdo» et prise d’otages à l’Hyper Cacher

    Le 7 janvier, les frères Chérif et Saïd Kouachi attaquent le siège de l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo à Paris. Parmi les victimes figurent le directeur du journal, plusieurs de ses caricaturistes vedettes et deux policiers. Après deux jours de cavale, les deux assaillants sont abattus par les forces de sécurité, après s’être retranchés dans une entreprise de la banlieue est de la capitale.

    Le 8janvier, Amedy Coulibaly tue une policière et blesse un agent municipal à Montrouge, au sud de Paris. Le 9 janvier, il prend en otages les clients et employés d’un supermarché cacher de Paris et tue quatre d’entre eux, tous juifs. Il est abattu dans l’assaut donné par la police peu après la mort des frères Kouachi. Ceux-ci se revendiquaient d’Al Qaida dans la péninsule arabique (AQPA), Amedy Coulibaly du groupe Etat islamique (EI).

    3 février 2015: agression au couteau à Nice

    Trois militaires en faction devant un centre communautaire juif sont agressés au couteau. L’assaillant, Moussa Coulibaly, 30 ans, demeurant à Mantes-la-Jolie (Yvelines), est aussitôt arrêté. Il exprime en garde à vue sa haine de la France, de la police, des militaires et des juifs.

    19 avril 2015: une église de Villejuif visée

    Sid Ahmed Ghlam, étudiant algérien en informatique, est arrêté à Paris, soupçonné d’avoir tué une femme et préparé un attentat imminent contre une église de Villejuif dans la banlieue sud de Paris. En possession d’armes de guerre, il était connu des services de renseignement pour avoir basculé dans l’islam radical. Il admettra avoir projeté d’autres actions.

    26 juin 2015: un patron décapité dans l’Isère

    Yassin Salhi tue et décapite son patron Hervé Cornara à Chassieu (Rhône), puis, brandissant des drapeaux islamistes, tente de faire exploser l’usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), en précipitant son fourgon contre des bouteilles de gaz avant d’être arrêté.

    21 août 2015: attaque dans le Thalys

    Un carnage est évité dans un train Thalys reliant Amsterdam à Paris, lorsque des militaires américains maîtrisent un homme lourdement armé qui ouvre le feu à hauteur de Oignies (Haute-Picardie). Deux personnes sont blessées, l’une par balle, l’autre par arme blanche. L’assaillant, un jeune Marocain, est interpellé.

    13 novembre 2015: carnage au Bataclan et sur des terrasses de l’Est parisien

    La France est frappée par les pires attaques terroristes de son histoire, avec, pour la première fois dans ce pays, des actions kamikazes. Les attentats sont perpétrés à Paris dans la salle de concerts du Bataclan, contre plusieurs bars et restaurants du cœur de la capitale, et près du Stade de France, à Saint-Denis. Cent trente personnes, notamment des jeunes, sont tuées et plus de 350 sont blessées. L’EI revendique les attaques.

    7 janvier 2016: attaque du commissariat du 18e arrondissement à Paris

    Un homme armé d’un hachoir et d’une fausse ceinture d’explosifs est abattu après avoir crié «Allah Akbar» en s’approchant du commissariat du 18e arrondissement de Paris. Il porte une revendication manuscrite en arabe dans laquelle il fait allégeance au chef de l’EI.

    13 juin 2016: deux policiers assassinés à leur domicile

    Un policier de Magnanville (Yvelines) et sa compagne employée au commissariat de Mantes-la-Jolie, sont assassinés chez eux. Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, est poignardé devant son domicile, sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, égorgée à l’intérieur du pavillon par un jihadiste de 25 ans. Larossi Abballa, qui avait revendiqué son action sur Twitter et Facebook au nom de l’EI, est tué par le RAID.

    Soyez Maudit

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  • ♀14 Juillet 2016 a Nice

     

     

    UN 14 JUILLET 2015

     

     

    Au moins 84 personnes ont été tuées -dont 10 enfants et adolescents- et 331 autres blessées au soir du 14 juillet à Nice: un camion a foncé sur la foule massée sur la promenade des Anglais, peu après le feu d'artifice. Tunisien résident en France, le conducteur Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a été abattu par les forces de l'ordre. Ce nouvel attentat a été revendiqué par les djihadistes de Daech, alors que le profil du tueur montre plusieurs troubles psychologiques. La prolongation de l'état d'urgence pour six mois a été votée en raison de ce rappel de la menace terroriste visant la France. Une polémique politique initiée par l'ex-maire Christian Estrosi met en doute la sécurisation de l'avenue piétonne par la police.

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  • ♀Hommage aux victimes de floride Orlando♀

    14 juin 2016 à 10h11 — Mis à jour le 14 juin 2016 à 11h00

    Il est 2h du matin dimanche 12 juin lorsque Omar Mateen ouvre le feu au Pulse, l'un des clubs gay les plus fréquenté de Floride. Il fera 49 victimes avant d'être abattu.

    À lire aussi

    Homophobie : Orlando, l'attaque la plus meurtrière contre des homosexuels

    Comment Omar Mateen est entré dans le Pulse

    Peu avant deux heures du matin, dimanche 12 juin, le tueur d’Orlando, Omar Mateen, gare sa voiture devant le Pulse, le club gay le plus connu de la ville. Il s’apprête à perpétrer le pire attentat que les États-Unis ont connu depuis le 11-Septembre et le massacre homophobe le plus meurtrier jamais perpétré.

    Omar Mateen est un Américain d’origine afghane de 29 ans, né à New-York et décrit par son ex-femme comme violent et par son père comme homophobe. Il est armé d’un fusil d’assaut semi-automatique et d’une arme de poing. Et il connaît vraisemblablement très bien les lieux, selon plusieurs témoignages cités par le quotidien Orlando Sentinel lundi, lesquels assurent que le tireur était un habitué de la discothèque Pulse. Il s’y serait fait remarquer à plusieurs reprises par son agressivité, liée à une consommation excessive d’alcool.

    Autre témoignage troublant sur le profil psychologique du tueur et sa possible homosexualité : celui d’un ancien élève de sa promotion à l’académie de police d’Indian River Community College, où il a étudié en 2006. Celui-ci a révélé au quotidien Palm Beach Post qu’Omar Mateen lui avait fait des avances. Enfin, un client régulier de Pulse a assuré au Los Angeles Times que Omar Mateen utilisait le réseau social gay Jack’d…

    AP/SIPA

    Toujours est-il que dès qu’il entre au Pulse, à deux heures du matin, Omar Mateen commence à tirer. Un policier, qui fait du gardiennage sur son temps libre, est en faction à la boîte de nuit ce soir-là. Il échange des coups de feu avec Mateen « près d’une des entrées » du club, selon le chef de la police de la ville John Mina.

    L’arrivée des policiers

    « Peu de temps après, des policiers supplémentaires arrivent. (Ils) entrent (dans le club) alors que le suspect est en train de tirer, et échangent à nouveau des coups de feu avec (lui). Ils le forcent à arrêter de tirer et à se replier dans les toilettes », où il prend quatre à cinq personnes en otage.

    Il est 2h09 lorsque le Pulse diffuse alors un message sur Facebook qui enjoint ses clients à « sortir et à courir ». À l’intérieur, Christopher Hanson pense d’abord que les coups forts et rythmés qu’il entend font partie de la musique de la soirée qui bat son plein.

    « On ne savait pas quelle porte ouvrir »

    « Jusqu’à ce qu’on entende beaucoup trop de coups. C’était comme bang, bang, bang ». « J’ai juste vu des corps tomber. J’étais au bar pour commander un verre, je suis tombé, j’ai rampé pour sortir. Les gens essayaient de sortir par derrière. Quand je suis arrivé dans la rue, il y avait du monde, du sang partout ».

    David Goldman/AP/SIPA

    « C’était le chaos », a raconté Janiel Gonzalez, également présent au Pulse. « Les gens hurlaient « Aidez-moi, Aidez-moi, je ne peux pas bouger ». Et les gens se faisaient écraser. Il n’y avait pas de panneaux lumineux de sortie dans le club donc on ne savait pas quelle porte ouvrir ou où aller ».

    Tentative de négociation

    Les forces de l’ordre libèrent peu après « des dizaines et des dizaines » de personnes du club.

    À 2h30, le tueur appelle depuis les toilettes le numéro d’urgence 911 à deux reprises avant d’être lui-même rappelé. « Il a apellé et raccroché. Il a appelé encore et parlé brièvement au régulateur puis a raccroché. Puis le régulateur l’a rappelé à nouveau et ils ont parlé brièvement », a précisé le chef du FBI James Comey.

    « Durant ses appels, il a dit qu’il faisait cela pour le chef de l’EI, qu’il a nommé et auquel il a prêté allégeance, mais il a aussi exprimé sa solidarité avec les auteurs des attentats du marathon de Boston (en 2013, NDLR) et avec un homme de Floride qui est mort dans un attentat suicide en Syrie pour le front al-Nosra, un groupe en guerre avec l’État islamique », selon le chef du FBI.

    L’assaut du Swat

    Les policiers négociateurs essaient alors « d’obtenir le plus d’informations possible », souligne le chef de la police de la ville John Mina. Omar Mateen se montre calme.

    Jusqu’à ce qu’il évoque des « vestes explosives et des explosifs partout » et qu’il tienne des propos faisant craindre au chef de la police un nouveau massacre. À 5h, le responsable policier prend alors la décision « difficile » de faire intervenir huit à neuf policiers d’élite du Swat (Special Weapons and Tactics).

    Les troupes du Swat procèdent alors à une « explosion contrôlée » pour ouvrir une brèche dans le mur des toilettes opposées à celle du tueur, où se trouvent 15 personnes qui avaient précédemment contacté la police.

    Mais l’explosion ne parvient pas à faire tomber le mur. La police utilise alors un véhicule blindé pour le défoncer sur près d’un mètre de large. Le tueur sort par ce trou avec ses armes et tire contre les policiers d’élite, qui répliquent et le tuent. L’un des policiers est touché à la tête mais, protégé par son casque, il s’en sortira indemne.

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  • HOMMAGE A NOS AMIS BELGES

    NOUS SOMMES TOUS BELGES

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  • la folie des barbares

    Dernière modification : 10/10/2015

     

    Au moins 95 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées samedi à Ankara, dans des explosions que les autorités turques qualifient de terroristes. Les déflagrations se sont produites lors d'une manifestation pacifiste.

     

    Deux explosions se sont produites, samedi 10 octobre, à proximité de la gare d'Ankara, la capitale de la Turquie, faisant de nombreuses victimes. Il y a au moins 95 morts et 246 blessés, selon les services du Premier ministre Ahmet Davutoglu, qui avaient dans un premier temps parlé de 86 décès. Le parti prokurde HDP a lui évoqué le chiffre de 97 morts.

     

    Cette double explosion est probablement due à une attaque "terroriste", a indiqué à l’AFP un responsable gouvernemental sous couvert d’anonymat. Néanmoins, l'origine de ces explosions demeure pour l’instant inconnue.

     

    "Nous maudissons et condamnons cette attaque atroce qui a visé notre démocratie et la paix dans notre paix", a déclaré le ministère turc de l’Intérieur dans un communiqué sur son site internet.

     

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